Il existe différentes façons de vendre son bien immobilier en France. Il y a notamment la vente à réméré ou la vente avec faculté de rachat. L’essentiel à savoir sur cette nouvelle forme de cession immobilière.
La vente à réméré : de quoi s’agit-il exactement ?
La vente à réméré est définie dans le Code civil sous le terme de « vente avec faculté de rachat ». Il s’agit d’une forme de cession immobilière peu connue. Et pourtant, elle possède de nombreux aspects attractifs pour le vendeur (le propriétaire). Il faudrait se référer aux articles 1659 disponibles sur Vente-a-remere.com.
En pratique, la vente à réméré permet au vendeur de céder son bien en conservant la faculté de le reprendre. En contrepartie, il rembourse le prix d’acquisition ainsi que d’autres frais supportés par l’acquéreur. La faculté de récupérer la chose peut être perdue au bout d’une certaine période (après 5 ans en général).
La vente à réméré s’adresse particulièrement aux personnes ayant des difficultés financières ou de lourdes dettes. Le vendeur dispose de liquidités immédiates grâce au prix de vente. Il pourra ainsi sortir d’une situation de surendettement. Donc, la vente à réméré constitue la solution idéale pour une personne fichée à la Banque de France.
Bien comprendre le principe de la vente à réméré
Le principe de la vente à réméré reste facile à comprendre. Il consiste tout simplement à vendre son bien en conservant la faculté de le racheter. Le vendeur dispose d’un délai maximum de 5 ans pour réunir la somme nécessaire. Au-delà, l’acquéreur devient automatiquement l’unique propriétaire du bien.
La vente à réméré concerne différents types de biens immobiliers. Il peut s’agir d’une maison ou d’un appartement. Dans tous les cas, le logement doit constituer la résidence principale du vendeur. Il faudra passer un bail en parallèle avec l’acquéreur en réméré pour conserver l’usage du bien.